États d'âmes
2041 : odyssée de l'espèce
Stanley Lombric / 30/04/2009
Dire que tout est parti d'une simple grippe de bestiole. On en rigole plus de 30 ans après, mais quand même, ça a été quelque chose. Et quelque part, ça nous a fait du bien. Bilan des courses, c'est seulement face à un drame qui nous dépasse que l'on se retrouve à peu près égal à son voisin. Résumé des faits.

Au départ, chacun baignait (ou coulait) dans son quotidien ; l'opulence pour les uns, l'élevage en batterie et l'abattoir pour les autres. Mais quand l'épidémie a supprimé au hasard, de l'actionnaire puissant au simple laveur de vitres, force a été de constater que nous n'étions rien. Rien du tout.

460 millions de morts en un an. Tout est allé si vite. Mais il a quand même fallu attendre le premier million pour que les autorités se décident à mettre de côté leur modèle ancestral et à réagir comme il se doit. Surtout quand leurs rangs ont été touchés, ah ah, ils tombaient comme des mouches. Combien de vie auraient pu être sauvées sans ce laps d'hésitation ?

Depuis —plus que depuis la crise financière de 2008/2009— les esprits ont du avancer et recentrer leurs efforts sur l'essentiel : la survie. Comme les animaux, on survit mieux en groupes soudés que seul, en ne regardant que son nombril.

Nous étions de vulgaires cochons. Certains mignons, certains méchants, mais tous des cochons.

Mais maintenant, pour trouver du sauciflard de qualité, on est bien emmerdé...

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