Que de surpises le 22 juillet au Théâtre de Garonne pour le concert de Jeffrey Lewis. Tout d'abord nous avons pu constater qu'il y avait beaucoup moins de tongs/short en jean que nous ne nous y attendions, le climat toulousain s'y prêtant pourtant. Ce fut surtout l'occasion de découvrir Pikelet en première partie.
Sur la scéne trainent une guitare, un tambourin, un tom, un glockenspiel, des synthés-jouets. Elle s'empare tour à tour de divers instruments et enregistre des boucles simples. Elle ouvre ou ferme les pistes d'un coup de pied dans une pédale magique. Elle construit ainsi des chansons oscillant entre la pop bricolo et fragile du premier Hot Chip et le folk moderne. De temps en temps un pote la rejoint, bidouille au clavier, joue de la batterie. Outre le tour de force qu'est de créer une chanson tout seul et en live à la Jamie Lidell grande époque le plus impressionant reste sa voix, pure et fraiche comme une rivière de montagne.
Une petite interview, via le site Radio Dingbat, l'occasion de la voir sur scène et de l'entendre parler de son parcours et de sa musique :



Il vous reste encore une chance de la voir en France :
le 27 juillet avec Jeffrey Lewis and the Junkyards au Rat Pack à Clermont Ferrand, le 28 même affiche au Drugstore à Lille ainsi que le lendemain au TBA de Bordeaux. Elle joue également le 31 au Festival de la Motte à Siecq et le 1er août à l'Assomoir à Saint Etienne. Après si vraiment vous êtes patates ou si vous profitez de l'été pour voyager en Allemagne, en Suéde ou autre checkez les dates sur son myspace.