Participants : Godasse, JB, Dindon, Le Beub.

Pour fuir le panier des vendus banosiens, notre petite bande a choisi de filer vers le nord. En effet, Dan From the Woods avait invité Godasse et qui voulait à participer à une belle petite jam à l'anglaise. Ca ou vendre son âme au(x) diable(s) ? Bah. La question se pose même pas !

Réveil express,  2 cafés dans le gosier et hop, direction Charles de Gaulle.
On file à vélo depuis chez moi pour finalement tout démonter et tout emballer sur le quai de la ligne 4. Et, putain, malgré toute notre bonne volonté, on est trop à la bourre : on a beau partir avec la bite et le couteau, le vélo reste lourdingue… Bref, on arrive à l’aéroport, et grâce à une alerte à la bombe, l’avion est retardé (merci les mecs, sans vous on ne partait pas). Après s’être délestés d’un petit supplément de 36 boules par tête de pipe à cause des vélos, nous voilà finalement dans l’avion. À nous l’Angleterre!

1h30 plus tard, nous voilà débarqués à Leeds. Dan, John et Jack sont bien là, tout sourire.
Remarque n°1 : putain, on se caille les miches. On charge les bagages dans les caisses, et on file à Tesco pour s’armer de bidoche pour le barbecue. Remarque n°2 : ah ouais c’est vrai qu’ils roulent à gauche ! (après deux pintes, sensations garanties). Et c’est parti pour rejoindre le trail !



On traverse la campagne avec ses moutons, ses chevaux et son grand air, pour finalement arriver dans un petit coin de paradis : the woods. Planqué derrière une ferme, au fin fond d’une forêt assez dense, le trail vaut le détour. Des lignes assez longues, des sauts longs également, mais des éjects relativement plats : à vous faire froid dans le dos au premier coup d’œil (pour ma part). Il a plu dans la matinée : va falloir bosser pour rouler ! Vlà ti pas que les mecs nous sortent un genre de réacteur nucléaire pour sécher les compressions : en fait, c’est une première pour eux aussi, ils avaient prévu ça pour la jam. On laisse tourner le machin tout en balayant le champ de bosses et on rafistole ce qu’on peut. Pendant ce temps Jack gère le barbeuc. Putain, moi qui croyait masteriser en grillades, me voici honteux… En effet, ils ont aménagé un coin (un genre de cercle de 7 m de diamètre) autour duquel sont fixés des bancs en pierre, en bois, etc. Une marche plus haut trône le barbeuc : avec grille, plaque, poële… du grand art. Vraiment joli, genre romantique...
Pour faire vite sur ce passage à l'eau de rose : ça sèche, ça balaie, ça bouffe (viande, poisson, légumes, et plus si affinité) et on enchaîne.



Tout a bien marché pour le sèchage. Il est temps de tester. On se motive bien avec JB et on se serre les coudes. Il me conseille une ligne qu’il avait apprécié la dernière fois. On y va tranquilos, tandis que le Dindon la bouffe toute crue, ...fffoiré de sourcier ! On finit par la rider jusqu'au bout tous ensemble. En général ça gapouille, faut pas aller trop vite : le premier qui tire finit dans le décor. Les locaux nous montrent un peu de quel bois ils se chauffent. Ils tapent dans toutes les lignes, qui tournicotent dans tous les sens, genre pilotage de bobsleigh. Ca va très vite. Dan saute la plus longue série à 98 miles à l'heure, pour finir dans un virage à 180° à te décrocher les organes. C'est une de ses boucles préférées semble-t-il : elle le remmène d'où il est venu. Godasse le suit sur une série parallèle à la nôtre, il semble bien kiffer aussi, tout en restant sur la défensive, vu l'anti-raideur des éjects. Le frère de Dan et un pote passent, rigolent bien de nos esquives douteuses qui finissent sur le cul ou l menton. Pablo et Pete arrivent à leur tour pour rider. S'il y avait un sentiment à retenir du lieu ce serait la franche bonne humeur. Tout se monde se charrie, bouffe à sa faim et picole tant qu'il peut. D'ailleurs, les échanges sont plus gestuels et onomatopesques que linguistiques : faut voir leur accent ! Déjà qu'on n'est pas des flèches en anglais...




La nuit tombe, la soif se réveille : il est temps de rentrer chez Dan et John. Ils vivent en colloc dans un petit appart', en face d'un pub (malédiction!). La vodka tourne, les bière pareil.
Jack sort son déguisement de Pedro l'Âne et cavale dans tout l'appart. Will, qui était arrivé plus tard (et oui il bosse lui !) enfile son déguisement de motard. On se les prête, Jack se déguise en saucisse géante avec son duvet et on se bagarre quelque peu. Après ça, on file boire un coup au pub, puis deux, puis trois... Puis on rentre, contraints par la fermeture, pour jouer au badminton dans le salon. Une expérience qui se termine par une hémorragie du tibia de John, qui file à l'hosto après avoir refait la déco de la salle de bain. RUBISH !
De fils en aiguilles, on finit par tous s'endormir sur la moquette, à la bonne franquette. Vivement demain.

Damned shit ! Il pleut comme vache qui pète. Les anglais (qui ne dorme pas beaucoup et sont plutôt vifs), partent en éclaireur avec une partie de l'équipe. John repasse à l'hosto pour faire vérifier son pansement. Un coup de fil de Dan : il n'a pas plu au trail ! Et c'est reparti !
...
Reparti mon cul ouais : le temps qu'on bouge tous sur place, un ouragan nous tombe dessus. No trails today. Remarque on a tous la tête qui tourne. Il ne reste plus qu'une chose à faire : passer à Tesco pour le barbeuc #2. Remarque n°3 : quand un anglais dit on va bientôt y aller, crois-moi qu'il faut être dans sa caisse dans la minute, sinon il part sans toi ! Ca a du bon, chez nous on fait bien trop souvent les épaves... On file chez Pete qui propose un barbeuc à 4 heures de l'après-midi, classique semble-t-il. On se retrouve dans une charmante maison de briques rouges, au fond d'un jardin  équipé de tonnelles pour le repas. C'est pas la pluie qui va faire peur aux anglais !
Lucy, la copine de Pete nous accueille bras ouvert, si bien que JB  et Dindon lui claquent la bise en arrivant. A la française... un petit affront ou presque ! Aha ha !




On y rencontre plein de monde tous très sympas, difficiles à comprendre au début mais ok au fil des bières. On tchatche avec de jolies filles, (toutes copines de nos hôtes), on mange des crevette grillées, du poisson, des steacks, de tout au barbecue. C'est l'anniversaire de Dan en fait, 28 piges. Il nous rappelle entre deux verres ô combien il est fasciné par Delphine de Sèvres. Si tu nous lis chérie, sache que y'en a un qui fond pour toi. Bref, très chouette before qui nous emmène ensuite, en taxi, dans une méga ferme au milieu de nulle part où se tient une fête dantesque. On est chez un jeune enfant de bobos, habillé en New-Yorkais CBGBesque, super cool et accueillant. Des dizaines de personnes dansent sur du bon son, allant du Clash, Le Tigre, Hotchip et autres. La french touch résonne également : Daft Punk, Simian Disco Mobile et autres Ed bangers stuff. Puis du jazz, puis du rap, et puis et puis... Dehors, des enclos avec des chevaux trop sympas. Pour ma part, j'ai passé beaucoup de temps avec l'un d'entre eux, que j'ai appelé Marc. Les anglaises dansent comme des bitches et c'est vraiment bon. En tout cas, tout le monde a trop de classe à sa manière et reste détendu, ouvert. Bref, les photos parlent. Retour en taxi, complètement bourrés, ambiance limousine (juste parce qu'on est 7 par taxi, comme dans un salon à l'arrière. Remarque n° 4 signée Dindon à 22h30 : putain les gars, ça fait 9h qu'on boit. Sachant qu'on a du rentrer vers 3 ou 4 heures, tout est dit. Un grand bravo à JB qui nous a fait valser la meuf de John comme un pape. Dédicace à Pete et à sa danse 70's. Jack, bravo. Dan, Mexico coule dans tes veines. Dindon, belle descente aussi. Godasse, la voie de la raison mais qui fait le lover mystérieux comme à Toulouse (tu le maudiras encore Francis !). Sauf qu'il a un Bad Ass bien trop souvent...

Debout à la classique, vers 10H. Mal de cabesse. On jette un coup d'oeil dehors : pas de pluie mais un gros vent d'outre tombe. C'est bon ça, ça devrait sécher le trail en 1 journée. On choisit de ne pas y aller pour ne pas porter la poisse. On file donc à Wakefield en taco pour choper un train.



Arrivés en avance, il va bien falloir s'occuper. John : hé les gars, je connais un pub un peu plus bas. Il est 11H et des brouettes, on n'a pas déjeuné. C'est vrai ça, pourquoi ne pas attaquer la journée par une pinte ? Le sort en était jeté. On entre dans le pub et on tombe sur un annive d'une quarantenaire en chaleur. il semble que ses copines et elles ont bu quelques tournées avant que l'on n'entre. Un poupé(e) gonflable est assis à leurs côtés, tous membres érectés. Il ressemble un peu à Antonio Banderas, en moins gonflé (le gonflage ne semble pas très récent). Elles ne rechignent pas à poser pour la photo prise par Godasse, qui a eu droit à une simulation de pipe caoutchoutée. This is England too... La bande de filles filera quelques minutes plus tard avec Antonion dans les rues de Wakefield. Quand on vous dit qu'ils ont la classe là-bas ! On ferme boutique, on prend le train direction York ( la vieille, pas la New). Dan, Jack et John nous font parcourir les principales rues de la ville, qui semble chargée d'histoire. Les fortifications,  bien costaudes, nous mènent à York Minster (la cathédrale locale de renom). Là, on se dit : mais qu'est-ce qu'on branle à l'église ? Et on file on premier pub de là-bas. Remarque n°5 : on n'a toujours rien avalé de solide bien sûr. Et les 15h approchent. La visites pubesque commence : 4 ou 5 différents dont un où on bouffe un morceau pour éviter la chute. Bon repas d'ailleurs, contrairement à ce qu'on aurait pu croire. Puis on finit par attérir à la gare pour rentre sur Wakefield. Pour la visite, on vous laisse matter les photos. Ca déconne pas mal dans le train, toujours bières à la main, même avec les contrôleurs. De retour à Wakefield les anglais nous proposent un petit tour dans un lieu qui leur est très cher, le strip bar près de la gare. Après une sorte de refoulade à l'entrée, Dindon dégonfle sa vessie de volaille contre un mur. Un policier débarque et le surprend en pleine last goutte. "If you pee again in the streets you will be arrested !". Une belle leçon de la flicaille pour notre Dindon. On finit par rentrer chez Dan, pour apprendre toutes les saloperies possibles à dire en français à nos amis anglais. Regagnant la moquette, personne n'a oublié le trail.

Jour 4 : aujourd'hui ou jamais

Debout à 10H, frais comme des Gardères. John doit repasser à l'hosto, Jack se changer, Dan voir sa famille. Ils reviennent, et on file au trail. Tout est sec mais ça a bien soufflé. On prend le temps de tout préparer comme la dernière fois. On mixe barbeuc et riding parce que l'heure de mon avion approche. Meilleure session que la première. Ca vole bien, ça roule moins vite car un peu plus humide. Bref, une heure de session pour ma part avant de tracer prendre l'avion. Les autres ajouteront leurs impressions sur la fin de session, qui je crois, a duré jusqu'au crépuscule pour se solder par un tour au pub.



Je prends la suite apres j'ai pas la plume de Beubeu et encore moin l'orthographe.
Donc on a vu Beubeu partir avec John, le peuvre Beub il etait un peu degoute quand meme... De notre cote on a continue a rouler jusqu'a la nuit, Jb a font il ne s'arrete presque pas il est reste sur la meme serie, apres Dindon lui fait pas mal de pose pour fumer et envoyer des textos, de mon cote comme Jb je m'arrete pas trop. Avec Dindon on a essaye d'autre serie celle qui s'appel pipe ils l'ont fait pares etre passe au pipe trail si j'ai tout compris, apres Dindon a essayer la nouvelle serie de mon cote elle ne m'inspire pas trop et encore moi en voyant passe Dindon et puis sur la fin c'est bien humide, du cote de Jb les stricks reviennent :) Apres j'ai vu Dan partir sur la grosse serie et ca me titille... Et je l'ai suivi et puis apres quelque passages j'arrive au virage a 180 mais avec la vitesse t'es compresse j'ai mi un peu de temps a le comprendre, sinon les bosses avant le virage sont pas mal au debut j'avais peur de faire un gros gap de 3 metres vu que c'est un peu la coutune ici mais tout c'est bien passe.
Apres dans l'apres midi Pit, Will et deux freres blondinet sont arrive on les avaient vu l'annee derniere avec Pompom, Pil et Jb et la on les voit monter sur la serie que Jb prend, on se regarde et la on se dit "Donc c'est qu'on peut monter sur ces bosses" en fait les ejects sont asse plat pour certain du genre plan incline et c'estp our ca qu'on fait des gros gap il faut pas pouser, mais en voyant les de blondinet on a cherche le truc magic pour monter et en fait des mon cote je sais pas pour les autres mais je prennai la fin de l'eject limite en manual :) Par contre ca m'a pas enpeche de me faire des gros gap de temps en temps :)
A la tomber de la nuit on est retourne chez Dan et John les autres sont rentre chez eux comme Jack qui ne dort pas chez Dan ce soir.
Arrive chez Dan et John je vous laisse deviner... On est aller au pub de l'autre cote du rond point mais bon aujourd'hui y a une bonne excuse c'est l'anniversaire de Dan et on part demain :)
De retour a la maison on c'est couche car demain faut se lever a 6 heure pour l'avion...
Pour le lendemain on a commate vu l'heure du reveille et direction Paris sans payer de suplement velo !!!
Voila pour la fin de l'histoire.

Conclusion

On a vraiment bien fait d'aller là-bas, pour rencontrer ces gentils gars. Ils ont tous le coeur sur la main, on les remercie bien en espérant leur rendre la pareille dès qu'ils viendront en France. Sheers men !

Bon OK j'ai bouché les chiottes chez Dan...